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Responsable et formateur pendant plus de trente ans dans les services d’urgences des entreprises privées tel que  Wabush Mines,  Consolidated Bathurst, Reynolds Aluminium et  Rio Tinto,  il a été également pompier et ambulancier paramédical en parallèle avec ses occupations.
 
Bernard est du type très pragmatique, méticuleux. Il avait à peine 7 ans quand son père lui procure un appareil photo. Vous savez, vous, les plus anciens, les Kodak ayant un flash cube sur le dessus, Bernard le mentionne lui même, il y a déjà 60 ans de ça car Bernard en a 67. S’amorce alors sa quête de belles images, qu’il adorait malgré ce jeune âge. Son père lui a transmis les responsabilités qui accompagnaient ce genre d’aventure, car Bernard devait gagner les sous pour se procurer la pellicule et produire les développements de ses captures.
 
Au  collège, vu son amour de la chose, Bernard a démarré un petit club (entre amis) et défiait le groupe par des concours de photos. Similaire aux défis de Mario, le groupe s’obligeait à suivre des thèmes dans le temps.
 
Du point de vue professionnel, lorsque Bernard devait effectuer des enquêtes suite à des sinistres, il captait les scènes pour documenter les rapports d’événement. De même il utilisait ses photos pour agrémenter et bonifier ses formations incendie et secourisme (il n’y avait pas internet à l’époque, les banques d’images n’existaient pas).
 
Afin d’obtenir un équilibre, Bernard aime beaucoup se promener dans la nature, capter une fleur, un paysage, un oiseau, la forêt. Une façon de se ressourcer dans la plénitude de notre monde.
 
Ayant été membre de quelques clubs photo, Bernard apprécie beaucoup celui de la Mauricie. Il considère qu’il est bien structuré, offrant des ateliers, des conférences. Il me dit que son adhésion au ClubPM lui a été très bénéfique, au point que son apprentissage du domaine a été le plus productif durant les cinq années qu’il a passé avec nous que durant tout le reste de sa carrière de photographe. Bien heureux de l’entendre dire Bernard, au nom des plus anciens qui donnent de leurs temps pour le mouvement du club.
 
Il m’a également indiqué qu’il estime beaucoup les critiques constructives des gens plus expérimentés, toujours alerte aux commentaires, c’est la façon d’apprendre davantage à corriger ses erreurs de captures ou de développements. Comme je vous l’ai mentionné plus haut, Bernard est très méthodique, méticuleux, nous sommes très loin de la complaisance. Il y a Facebook pour ce créneau, il me dit…
 
Membre sur le CA de l’association des chefs pompiers du Québec pendant une quinzaine d’années, lorsque Bernard a pris sa retraite, ce groupe lui a demandé s’il pouvait dépanner comme photographe pour le congrès annuel (vous savez le bénévolat des journées de 16 heures). Il a participé à ce type d’activités pendant plus de quatre ans.
 
Il a par la suite terminé ce genre de mandat avec les pompiers-instructeurs du Québec et les techniciens en prévention d’incendie, qui plus est, Bernard emportait avec lui son équipement studio pour des sessions de photo boot, qu’il offrait gracieusement aux membres.
 
Chapeau bas Bernard, pour ton dévouement.
 
J’ai eu la chance de m’entretenir avec un amant de l’image, toujours alerte au flash de perception, il ne craint pas le ridicule du regard des autres pour compléter sa capture d’image bien au contraire, il est très réceptif quand on lui indique les lacunes de ses photos, c’est comme ça qu’il apprend le plus et qu’il améliore sa technique.
 
Une très belle rencontre Bernard. Je te remercie de notre bel entretien.
 
Salut

Citation :

« La notion de masse visuelle n'est pas un concept qui tient dans une formule; c'est quelque chose que vous devez ressentir » David duChemin