Jean-Claude Leprohon, j’ai rencontré un homme très discret, mais d’une ponctualité exemplaire, au rendez-vous à la seconde près.
Originaire de la région métropolitaine, lors de ses études comme dentiste, il a rencontré sa tendre moitié qui également suivait les mêmes cours. Par contre, sa femme est de la région trifluvienne. La raison pour laquelle, cette fois-ci, celui qui prend femme prend pays.
J’ai eu la chance de voir un homme empathique, qui a pratiqué l’art dentaire durant 41 ans. Comme en photographie, il fallait allier science et côté artistique.
Jean-Claude, comme plusieurs d’entre nous, photographiait pour se garder des souvenirs ! Et comme certains, alors que les responsabilités familiales étaient plus exigeantes, la photographie tombait au second plan.
Il a fait ses débuts en photographie avec un appareil Miranda, compétiteur direct aux Pentax et Minolta de ce monde.
Il a par la suite constitué sa chambre noire vers l’âge de 25 ans. Vous savez, placer sur une planche de bois (au-dessus de la baignoire) les contenants d’acide, qui soutirait la lumière de ses clichés. Nous avons un point commun, nous avions tous les deux souscrit à la collection encyclopédique de la photographie de Time Life. Des livres somptueux qui démontraient toutes les avenues de la capture au traitement de photos noir et blanc, couleur. Nous sommes dans les années 80-90.
Pour ma part, j’ai vraiment apprécié les photos qu’il nous a présentées sous le thème ’‘Nature ’’du concours Mongeon-Pépin. Je trouvais que la qualité de ses photos animait en moi un émoi.
Changement de cap, Jean-Claude a également eu la chance de voyager dans sa vie: Europe, Brésil, Argentine et Chili en Amérique du Sud, Sénégal et Afrique du sud. En Asie, lui et sa femme ont découvert le Japon et le Vietnam, quoi de mieux pour ajouter à notre culture.
C’est ce qui fait en sorte que les paysages, la nature recoupent ses captures.
Nous avons également discuté de technologie, la puissance des téléphones intelligents, le progrès de ces appareils par rapport à ceux que nous pouvions nous procurer, il y a à peine quelques décennies, toute une amélioration. Il en est de même pour l’imagerie numérique avec nos boitiers hyper performants.
Jean-Claude a joint le club de photo mauricien par l’entremise de connaissances, d’amis. Il trouve que l’ambiance est bien meilleure aujourd’hui qu’il y a cinq ans. Il me mentionne que l’adrénaline, la tension de compétition est moins flagrante qu’à l’époque de ses débuts comme membre.
Je lui fais remarquer que c’est possiblement lui qui se sent mieux comme membre également. Prendre la place qu’il nous revient.
Du point de vue de l’animation du club, les discussions plus animées entre les membres, les concours thématiques avec participation en petits groupes ( aux tables ) facilitent les présentations entre inconnus.
Suite aux entrevues que je réalise, il trouve tout à fait normal de voir les richesses personnelles des gens qui ont été sollicités jusqu’à présent. Il me dit, tu as vu la couleur de nos cheveux, c’est normal qu’il y ait beaucoup d’expérience de vie au sein du ClubPM.
Il apprécie grandement les critiques constructives de Michel Jarry, en regard avec la SPPQ. Il aime également la qualité des conférenciers que nous rencontrons lors de nos soirées.
Il m’a mentionné qu’il serait intéressant d’avoir une boîte à suggestions pour stimuler les discussions entre nous, au début de nos soirées. Je lui ai répondu qu’il nous l’indique lui-même de vive voix pour vérifier le besoin de ce médium, par rapport au groupe.
Pour ma part, je ne suis pas contre, pourvu que les gens signent leur requête, afin que nous puissions mieux leur répondre. Nous devrions en discuter entre nous.
Qu’en pensez-vous?
Une autre matinée qui s’est déroulée facilement, avec souplesse. Une belle rencontre Jean-Claude, avant que tu finisses ton hiver dans le Sud américain.
Citation :
« Le monde a tant à nous offrir lorsque nous avons des yeux pour le voir» L.M.Montgommery