La photo ci-dessus est l’oeuvre de Lucille Trépanier
L’été vient de commencer et c’est l’occasion pour beaucoup d’entrevous de faire beaucoup plus de photos.
Voici certains trucs :
Premièrement voici cinq trucs essentiels de Martin Tremblay photojournaliste à La Presse donnés durant le webinaire du 21 juin:
- Attendre le bon moment.
- Exposer pour les hautes lumières
- Faire beaucoup de photo, utiliser le mode rafale, à l’ordi on fait le tri.
- Chercher à faire des photos différentes.
- Raconter une histoire.
Voici des conseils généraux de Mario Groleau:
Par exemple en photo animalière, attendre que l’animal soit dans une position significative et utiliser la rafale à ce moment. La rafale est utile afin de réduire les flous de bougé causés par la pression appliquée par le doigt sur le bouton de déclenchement. Il se peut que la première photo de la série soit bougée et pas les suivantes! Votre appareil est sans miroir et récent, utiliser le mode «silencieux», vous ne dérangerez pas les animaux avec le bruit de l’obturateur.
Même conseil pour la photo de spectacle, avec tous les festivals en plein air, il y a plein d’occasions d’en faire, utiliser le mode rafale afin de prendre la bonne photo, ne pas oublier que souvent la première de la série est flou. Souvent l’éclairage est déficient, en couleur et en quantité. Ne pas hésiter à hausser l’ISO, il est mieux d’avoir une photo bruitée que pas de photo du tout. Pour le réglage de la balance des blancs, utiliser un réglage fixe, jamais le mode automatique, personnellement j’utilise le mode «tungstène», rendu à la maison, sur l’ordi, il est possible de corriger, mais au moins la série de photo aura un look semblable sur toute la série. Pour l’exposition, j’utilise le mode de mesure pondérée centrale, avec une correction de -1Ev à -2,5Ev selon la scène, la valeur de cette correction étant à déterminer au début du spectacle après quelques tests . Le mode spot est difficile à maitriser, un petit écart changeant l’exposition du tout au tout.
L’éternelle question, photographier en RAW ou en JPG ?
Personnellement je photographie en RAW depuis quelques années, mais en voyage je pose en RAW+JPG, cela me permet d’envoyer des photos directement à mes correspondants sans traitement, j’ai pris soin de régler la résolution JPG à 6 mégas pixels tandis que celle du RAW est à 24 mégas pixels (appareils Sony A6300). Certains sont des inconditionnels du JPG, c’est un peu comme shooter en diapositive au temps de l’argentique, il y a peu de place pour l’erreur d’exposition. Par analogie, le RAW s’apparente lui, à photographier avec du film négatif, au temps ou il y avait l’étape du travail en chambre noire, ce qui permettait de souvent sauver la mise. De base, si vous êtes à l’aise avec un logiciel de développement de photo par exemple Adobe Lightroom, ou Phase One Capture One n’hésitez pas.
Mode silencieux
Pour ce qui est du mode silencieux, très pratique pour les spectacles de musique douce (classique, chansonnier, etc.), il faut faire attention à un phénomène de «banding» avec les certains éclairages de scène, cela est dû à une interaction entre la façon, très lente, dont l’appareil vide l’image du capteur et les interférences causées par les éclairages à D.E.L. (LED) ou à fluorescences, il en résulte des bandes sombres et claires sur la photo.
À vos appareils pour un été tout en images!