Aller au contenu

Née à Toronto, elle vit dans la région trifluvienne depuis 5 ans.

Sa mère est dans la région depuis 2 ans, pour voir ses enfants et petits enfants.

Ce qui me manque le plus de Toronto, c’est le magasinage et le choix de bouffe étrangère, dans les restaurants qui offrent les aliments de tous les pays du monde. Je lui suggère de faire un tour à Montréal pour combler ce besoin.

Je connais le français depuis mon immersion au primaire. Les filles de mon conjoint corrigeaient mon français. La règle à la maison, ‘’ une fois par jour les enfants peuvent me corriger concernant mon français ‘’. Les deux plus vielles de la maison, parlent seulement français, alors que les plus jeunes sont bilingues. Amy a un garçon de 17 ans d’une autre relation. Elle et Mathieu ont deux petits de leur union, donc cinq enfants à la maison.

Amy possède son studio dans sa résidence, donc une professionnelle. Son horaire n’est pas encore complet, mais l’objectif est de faire de la photo à temps plein. Elle contribue au projet de la société canadienne du cancer ‘’ Pose pour le Rose ’’.

Amy travaille très fort pour percer sa timidité, afin de faire son travail de photographe de portrait. La séance la plus difficile qu’elle a eu à faire était avec son mari. Elle ne pouvait porter son masque de professionnelle. Lui, il voyait tout d’elle, sa fragilité, sa façon d’être. Impossible pour elle d’enfiler son masque social pour effectuer son travail.

Amy s’est passionnée de la photo lors de son arrivée au Québec. Elle possédait un Canon Rebel T4. Elle voyait qu’il y avait plus de possibilités pour de meilleurs résultats que d’utiliser le mode automatique de son appareil. Elle a donc suivi un cours de base de la photo, de 18 heures sur le sujet ( formation aux adultes ).

‘’ Ça m’a permis de laisser en arrière le mode automatique et de comprendre c’est quoi la vraie photographie, de maîtriser assez mon appareil, afin de l’oublier. ‘’ À la suite de l’encouragement de son mari, Amy a continué sa formation en allant à temps plein suivre son DEP à l’école Bel Avenir ( formation de 18 mois ).

En réponse à ce cours Amy considère que maintenant elle fait de la photo et non seulement prendre des photos. Vous savez, avoir le sentiment que notre appareil est une extension de notre vision, ce genre de bagage qui fait en sorte que nous sommes créatifs et professionnels, une touche personnelle en somme.

Elle a participé à un projet entr’autre, l’été passé, ‘’ La maison des familles de Mékinac ‘’, un calendrier qui met en valeur une famille de chaque ville de la région. Donc un projet de shooting avec flash à l’extérieur,  de 10 familles dans la même journée. 

Moi qui ai suivi mon cours en studio, j’étais plus nerveuse de faire le travail en extérieur, question d’expérience finalement, le défi de capter avec flash contre le soleil.

Toute une expérience pour gagner confiance, 10 shootings dans des villes différentes, la même journée.

Après ça, je me suis dit que je peux faire n’importe quoi.

Du point de vue technique, Amy prend une carte grise pour sa balance des blancs, même lorsqu’elle utilise un flash et parapluie en lumière naturelle.

Elle avoue que dans le domaine du portrait, le photographe est plus un psychologue qu’un technicien qui capte des images, l’interaction entre les gens. Elle trouve que le plus beau défi est de gagner la confiance de son modèle pour que celui-ci embarque ‘’ dans le jeu ‘’. Un portrait réussi se fait à deux.

Un autre aspect d’Amy, elle adore enseigner, donner des conseils aux autres. Lorsqu’elle était plus jeune, elle rêvait d’être enseignante. Donc si elle a la chance de participer à un groupe, ça la comble de bonheur. Nous allons y voir Amy, je suis certain que les membres souhaiteraient également profiter de ton talent.

Nous parlons de la diffusion d’information sur les réseaux sociaux, afin de publier nos compétences, faites des requêtes pour trouver des modèles. Amy toute calme me répond, pas de problème, c’est très facile. On a qu’à demander et les gens vont répondre pour avoir en retour des photos de qualité.

Amy aimerait que nous contactions des professionnels pour la photo de studio, une conférence d’interaction avec les modèles, ce qui se rapproche de son quotidien à elle.

Sans enlever la qualité de Catherine Simard, les photos sont extraordinaires, et ce genre de conférence est plus approprié pour les gens qui peuvent s’aventurer dans ce type de photographie. Ce qui n’est pas le cas de tous.

Amy et Guylaine veulent organiser des sorties photo pour les membres du club. Mais des sorties structurées et non seulement aller se rencontrer pour faire de la photo. En exemple, Amy voudrait expliquer comment doit-on prendre un portrait alors que le soleil est au midi? etc.

Des sorties à porter à notre agenda, le printemps prochain.

Citation :

«Henri Cartier-Bresson, Ansel Adams, Helmut Newton and Joel Meyerowitz ont fait chacun environ 200 à 300 photos remarquables en 30 ans de carrière, 10 par année suite à des centaines de photos prises chaque année. Alors si vous avez une photo sur mille considérée comme remarquable alors vous êtes à leur niveau» Thorsten Overgaard